POUR AMELIORER le code oral

L’enfant apprend la comptine orale et comprend peu à peu que chaque mot-nombre peut s’associer à la quantité correspondante. Pour qu’elle ne reste pas une suite de mots vide de sens, il est important de relier chaque mot-nombre à une quantité.

 

On peut lui proposer :

  • des situations de comptage à l'oral associées à des dénombrements ou des jeux de doigts. Par exemple, les comptines à chanter en groupe, à tour de rôle ou simplement à écouter. On peut les associer avec le geste des doigts, on favorise alors le lien entre code oral et code analogique. On peut donner comme consigne de s'arrêter à tel nombre ou demander à l'enfant de choisir le nombre jusqu'où il veut compter. Les exemples de comptine sont nombreux (Un, deux, trois, nous irons au bois... Un chat gris dormait, sur son dos dansaient cinq petites souris). Quelques exemples à écouter par ici.

Les idées suivantes sont tirées de l'article de Nolwenn Guedin. La comptine orale permet ensuite d'accéder au dénombrement.

 Plus on proposera à l'enfant des objectifs concrets, plus ses apprentissages seront porteurs de sens. On peut ainsi proposer des tâches qui plutôt que des exercices, répondent à de réels besoins.

On peut renforcer le code oral en demandant à l'enfant de mémoriser des quantités :

  • aller chercher, en un seul trajet, le bon nombre de crayons pour les enfants de son groupe.
  • compter le nombre d’élèves présents pour ensuite pouvoir distribuer le bon nombre de feuilles.
  • mémoriser le score à un jeu, à une activité sportive et pouvoir le redonner à l'enseignant.

En lui demandant de comparer des quantités à l'aide du dénombrement, on améliore le lien entre code analogique (comparaison) et code oral (compter et dénombrer).

  • par exemple, compter les perles de deux colliers pour savoir lequel en a le plus (on utilisera deux colliers avec des perles de tailles différentes si on veut l'obliger à dénombrer).