On parle de code symbolique : Il dépend du traitement visuo-spatial.
C'est l'image visuelle des nombres : ils sont représentés à l'aide de 10 symboles grâce aux chiffres arabes.
Son apprentissage se fait à l’école mais aussi implicitement, car l’enfant est confronté aux chiffres arabes dans son environnement (sur les appareils
électro-ménagers, les panneaux, les publicités…).
Il concerne la lecture et l'écriture des numéraux arabes. Vers 4-5 ans, l'enfant est capable de pointer un chiffre et de le lire à voix haute. Il peut aussi associer un chiffre arabe à une
quantité correspondante (par exemple, un dessin de quatre ballons au chiffre 4).
Avec le code arabe, l'enfant peut comparer entre eux des nombres écrits (par exemple, "quel est le plus grand entre 2 et 8 ?"), et les placer sur une ligne numérique.
Il n'est pas rare que l'enfant les écrive en miroir vers l'âge de 4 ans car, à ce stade de son développement, le sens de l'écriture n'a pas encore de stabilité. Pour lui, un "3"
continue d'être un "3", même écrit à l'envers. Jusqu'à 5-6 ans, il continue à faire des erreurs, sans que cela soit inquiétant (il en est de même pour les lettres).
Le code arabe peut-être atteint lors d'une dyscalculie primaire : en ce cas, l'enfant a du mal à lire les chiffres arabes, à les écrire. En fin de grande
section, l'enfant ne devrait théoriquement plus faire d'erreurs dans la reconnaissance de chiffres arabes car il sait faire la différence entre un chiffre et un autre symbole (signes d'alerte).
