glossaire

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Cardinal : lorsqu’on compte des éléments, le cardinal est le dernier mot-nombre prononcé, il représente le nombre total des éléments.

 

Code arabe : c’est la représentation des nombres sous la forme d’une image visuelle, celle des chiffres arabes. Par exemple, le chiffre « trois » s’écrit 3.

 

Code analogique : c’est la capacité innée à traiter les quantités représentées par des objets, par exemple des billes, des points, des cailloux, les doigts de la main.

 

Code oral (ou auditivo-verbal) : le code oral correspond à la représentation orale des nombres, sous leur forme auditive.

 

Comptine numérique : c’est la suite des mots-nombres, que l’enfant apprend entre 2 et six ans : un, deux, trois ; quatre... Compter : c'est donc connaître la liste des mots-nombres, sans forcément y associer une quantité.

Fuson distingue 4 étapes dans l'acquisition de la chaîne numérique :

- le chapelet : vers 3 ans, l'enfant récite la comptine numérique sans coupure depuis son début ("undeuxtroisquatre"...)

- la chaîne insécable : vers 4-5 ans, l'enfant est capable de réciter la suite des mots-nombres en les séparant, ce qui permet de les associer avec des objets. Mais, quand on lui pose la question "combien de  ?", il doit recommencer à partir du début pour donner la réponse.

- la chaîne sécable : vers 6 ans, l'enfant est capable de donner la suite des mots-nombres entre deux bornes ("compte entre 5 et 9"). Il peut aussi compter à rebours.

- la chaîne bi-directionnelle (ou terminale) : vers 9 ans, l'enfant peut compter à rebours, à partir d'une borne choisie arbitrairement, entre deux bornes.

 

Collection : ensemble d’objets du même type

 

Comptage : utilisation de la chaîne numérique pour dénombrer.

 

Dénombrement : c’est l’action qui consiste à associer une collection à la chaîne numérique pour en déterminer le cardinal.

Gelman et Gallistel (1978) définissent 5 principes de dénombrement :

  • l'enfant doit avoir compris que la comptine numérique suit un ordre stable (1, 2, 3... et non 3,1,2...)
  • la stricte correspondance terme à terme : à chaque objet de la collection, l'enfant doit associer un mot-nombre. Il doit pouvoir coordonner son geste et sa parole.
  • la cardinalité : le dernier mot-nombre représente le cardinal de la collection.
  • la non-pertinence de l'ordre : l'ordre dans lequel l'enfant compte n'a pas d'importance sur le cardinal de la collection.
  • l'abstraction : l'enfant a compris qu'il peut compter des éléments différents (3 pommes et 4 bananes = 7 fruits).

Dyscalculie : trouble neurodéveloppemental qui affecte les compétences numériques et les habiletés mathématiques. Ce trouble engendre des difficultés dans la perception des nombres et le traitement du calcul.

 

Estimation : capacité à donner une quantité approximative des nombres (au-delà de quatre), par exemple être capable de donner approximativement le nombre de personnes dans une pièce, de feuilles sur un arbre... C'est aussi la capacité à comparer de manière approximative de grandes quantités.

 

Gnosies digitales : capacité à reconnaître, identifier, différencier, dénommer, sélectionner chacun des doigts de la main (Habib, Calcul et dyscalculie, des modèles à la rééducation, Elsevier Masson, 2011).

 

Ligne numérique mentale : c’est une métaphore pour illustrer la représentation des quantités numériques. Les quantités seraient représentées mentalement sous la forme d’une ligne virtuelle, orientée de gauche à droite, avec les petits nombres à gauche et les grands nombres à droite.

 

Sens du nombre : c’est la capacité innée à percevoir des petites quantités.

 

Subitizing : identification exacte de petites quantités, jusqu’à 4, sans avoir besoin de les dénombrer.

 

Transcodage : c’est le passage d’un code à un autre, par exemple, lorsque nous lisons un chiffre écrit sus sa forme arabe, nous passons du code arabe au code verbal.

 

Triple code : modèle théorique qui représente le nombre sous la forme de trois code, analogique, arabe et verbal. Ce modèle permet de mieux comprendre les difficultés que peuvent rencontrer les enfants : leurs difficultés seront différentes selon qu’un code est plus touché qu’un autre. C’est aussi l’accès au code qui peut lui poser un problème.

 

Troubles associés : d’autres troubles peuvent s’associer à la dyscalculie, comme le TDAH (Trouble déficit de l’Attention/Hyperactivité), une dyslexie, un retard de parole et de langage.

 

TDA/H (Trouble déficitaire de l’attention/hyperactivité) : l’enfant qui présente un TDA/H est caractérisé par un comportement d’impulsivité, d’inattention associé ou non à une hyperactivité. Le diagnostic doit être posé par une équipe médicale pluridisciplinaire. L’enfant a souvent des difficultés à se concentrer sur une tâche, à la terminer, à attendre la fin d’une question pour y répondre.

 

Trouble spécifique des apprentissages : ce sont des troubles neurodéveloppementaux (dyslexie, dysorthographie, dyspraxie, dyscalculie). Les critères permettant de les diagnostiquer sont :

 

- la persistance des difficultés pendant au moins 6 mois malgré des mesures mises en place

 

- le niveau de l’élève est inférieur à celui attendu pour son âge

 

- les difficultés de l’élève ne s’expliquent pas mieux par un handicap intellectuel, un trouble d’origine sensorielle, une adversité psychologique ou un enseignement inadéquat.