L’objectif de ce site est de mieux faire connaître la dyscalculie aux professeurs des écoles en les sensibilisant à ce trouble des apprentissages chez leurs élèves de maternelle.
La prévalence de la dyscalculie est estimée entre 2 et 6 %.
Concrètement, cela veut dire que sur une classe de 30, au moins un élève est concerné par la dyscalculie.
Il s’agit d’un trouble spécifique qui peut concerner l’acquisition de la lecture, de l’orthographe, des gestes complexes ou du calcul. On parle alors de dyslexie, dysorthographie, dyspraxie ou dyscalculie.
Leur origine serait développementale, c’est-à-dire qu’une anomalie dans le développement du cerveau aurait eu lieu à l’étape de réorganisation cérébrale.
Les critères pour diagnostiquer un trouble des apprentissages sont les suivants :
On utilise le terme de dyscalculie quand ce sont les réseaux de neurones impliqués dans le calcul qui sont concernés par ce dysfonctionnement.
Ce dysfonctionnement se manifeste par des difficultés à maîtriser le sens des nombres, les faits numériques, le calcul ou le raisonnement mathématique.
On retrouve alors une ou plusieurs difficultés dans :
On ne peut donc pas supprimer ni « guérir » la dyscalculie, puisqu’il s’agit d’un dysfonctionnement neuronal.
Même si on parle de "trouble spécifique", dans les faits, un trouble des apprentissages est souvent associé à d’autres « dys » (dyslexie, dysorthographie, dyspraxie, dysgraphie). Ainsi, la dyscalculie se rencontre fréquemment chez des enfants dyslexiques.
La dyscalculie semble être aussi associée à des troubles du comportement comme le TDAH (Trouble Déficit de l’Attention / Hyperactivité).
D’autres études mettent en corrélation la dyscalculie avec une mauvaise estime de soi, une anxiété concernant les mathématiques ou une mauvaise mémoire de travail visuo-spatiale.
• La dyscalculie est parfois associée à un TDAH (Trouble déficit de l’attention/hyperactivité) ou à une dyslexie.
• Elle peut aussi engendrer une mauvaise estime de soi, une anxiété pour les tâches mathématiques et une mauvaise mémoire visuo-spatiale.
Cette vidéo présente en quelques minutes quelques caractéristiques de la dyscalculie, par exemple, les difficultés pour effectuer des opérations en ligne, pour estimer des quantités, pour intégrer le concept de centaines, dizaines, unités ainsi que le recours à des stratégies de comptage à l'aide des doigts à un âge où elles devraient être abandonnées.
On parle de dyscalculie primaire quand celle-ci se rapporte exclusivement aux mathématiques. Elle affecte la maîtrise du sens du nombre, les données chiffrées ou le calcul. L’enfant peut avoir des difficultés pour :
On parle de dyscalculie secondaire quand un autre trouble cognitif s’ajoute aux difficultés observées en mathématiques : ce trouble peut être lié à une déficience intellectuelle, sensorielle ou praxique (par exemple, un enfant avec une déficience intellectuelle, avec une surdité, avec une dyspraxie…), à un trouble du langage oral, à un trouble visuo-spatial ou un trouble de la mémoire.
Ainsi, l’enfant aura des difficultés pour :